Nos modes de vie en détruisent d’autres. Dans le prolongement de l’exposition qu’elle consacre aux Batak, peuplade indigène de l’île de Palawan située aux Philippines, la CFDT a organisé un colloque sur les ravages produits par l’extension galopante de la culture du palmier à huile.
Elle est dans nos assiettes et nos moteurs de voiture. Fruit d’un arbre prolifique, elle est peu chère et fournit un carburant de bonne qualité. Elle détruit les forêts et menace d’extinction les populations indigènes qui vivent dans les paradis tropicaux où elle est implantée.
L’huile de palme est un produit polémique par excellence : c’est l’huile végétale la plus consommée au monde, entrée depuis quelques décennies dans notre alimentation industrielle et depuis peu dans la fabrication du biodiesel destiné à alléger le bilan environnemental des pays européens.
Enfin, elle est l’emblème d’un modèle économique à bout de souffle, qui épuise la biodiversité et bafoue les droits humains fondamentaux.
C’est pourquoi un colloque lui a été consacré le 16 janvier dernier dans les locaux de la Confédération de la CFDT.
Un rendez-vous qui peut sembler « atypique » a souIigné Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, en introduction de la journée, mais complètement « lié à la réflexion de la CFDT sur le développement durable et le progrès social. S’intéresser à la culture de l’huile de palme et ses conséquences sur les territoires exploités, c’est rappeler que développement économique, droits humains et protection de l’environnement ne doivent pas s’opposer dans l’économie de la qualité que défend la CFDT. Ce qui est inédit, aujourd’hui, c’est la présence des Philippins invités à témoigner des ravages de la déforestation dans leur pays ».
Quelles incidences sur la vie des peuples autochtones de Palawan ?
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