Malgré les déclarations de la Direction, la CFDT reste plus qu’inquiète pour l’avenir des salariés du site de Joué-Lès-Tours !
Ce mercredi 25 octobre, la CFDT avait prévue et annoncé aux salariés (par voie d’affichage) qu’elle souhaitait les rencontrer dans une salle extérieure à l’entreprise (mise à disposition par la Mairie Joué-Lès-Tours) afin leur expliquer ce qu’est un PSE, ses modalités et ses conséquences et surtout attirer leur attention sur les tentatives de manipulation de la vérité mis en œuvre par la Direction de Tupperware.
La réaction n’a pas tardé. A peine l’affichage effectué, la Direction a permis au Délégué CGT du site de réunir les salariés dans ses locaux (même jour, même horaire). Elle a mis l’usine à l’arrêt.
La CFDT s’interdit de penser que la CGT ait d’autres motivations que celles de défendre l’emploi et l’avenir du site.
Malgré cela, le Délégué Syndical CFDT, a assisté à cette réunion afin de réaffirmer sa volonté de construire une dynamique d’unité syndicale au service des salariés.
La CFDT reste très inquiète à la fois pour l’avenir des salariés mais également pour la défense de leurs intérêts.
La Direction de Tupperware a préparé son projet depuis deux ans. Ses arguments ont été préparés et aiguisés.
Par expérience, la CFDT sait que la meilleure volonté du monde ne remplace pas la compétence technique et juridique.
Les erreurs de procédure lors du premier Comité d’Entreprise laissent à penser que la Direction va abuser largement du manque de formation des élus en place.
De plus, vu l’âge moyen et l’état de choc des salariés, la CFDT a peur que ces derniers croient que le montant des chèques du PSE donner par Tupperware (groupe américain) soit à la hauteur d’un grand groupe Français du caoutchouc et baissent trop tôt les bras.
Les délais sont courts. Il faut agir !
Plutôt que faire confiance à la Direction et « attendre de voir ce qu’elle va décider », il faut mener la contre-offensive en rencontrant les élus la Direccte afin de faire échec à ce projet de PSE qui n’est en fait qu’une escroquerie intellectuelle basée sur une machination montée de toute pièce.
Il ne faut pas compter sur la seule Direction pour trouver un repreneur. Elle n’a aucun intérêt (comme dans les Vosges récemment) a ce qu’un conçurent reprenne l’activité.
C’est pourquoi il faut également faire jouer ses propres réseaux pour identifier des repreneurs potentiels.
Rencontrer des élus (mairie, région, député, …) et activer ses réseaux, travailler avec ses experts sur le fond du dossier, c’est ce que fait la CFDT depuis l’annonce de suppression des 235 emplois directs.
La CFDT n’aura de cesse de combattre tout comportement malhonnête ou intéressé et s’organise déjà pour user de toutes les voies de recours possible pour sauver les emplois.