Laurent BERGER interviewé par FranceInfo s’exprime sur l’allongement de l’âge de départ à la retraite à 64 ans.
Emmanuel Macron réunit mardi un sommet social à l’Élysée au cours duquel sera notamment abordé la réforme des retraites. Passer en force avant la présidentielle, n’engendrerait que de la "conflictualité sociale", prévient le secrétaire général de la CFDT.
e secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a menacé mardi 6 juillet sur franceinfo de "mobiliser à la rentrée" si Emmanuel Macron fait le choix de relever l’âge de départ à la retraite. Le président de la République reçoit à partir de 11 heures les partenaires sociaux à l’Élysée. L’explosif sujet des retraites pourrait être abordé.
"Si c’est le cas, on sera en désaccord total", prévient Laurent Berger. Le leader syndical refuse toutefois d’aller plus loin que des avertissements. Pour lui, pas question "d’appeler au loup alors qu’il n’est pas là".
"64 ans, ce serait inacceptable"
Selon Laurent Berger, il faut en premier lieu "se préoccuper de la reprise", après "la grosse épreuve qu’on vient de traverser", à savoir la crise du Covid-19. C’est le message qu’il veut faire passer. Le secrétaire général de la CFDT affirme "qu’une personne sur deux qui liquide sa retraite n’est plus en emploi, soit licenciée auparavant, soit au chômage, soit en invalidité".
"Il faut un système de retraite beaucoup plus juste", martèle Laurent Berger. L’hypothèse d’un recul de l’âge minimal de départ à la retraite de 62 à 64 ans est étudiée par le gouvernement. "64 ans, ce serait inacceptable", prévient-il. Passer en force avant la présidentielle, n’engendrerait que de la "conflictualité sociale", assure le secrétaire général de la CFDT.
Laurent Berger a aussi indiqué qu’il était favorable à la vaccination obligatoire des soignants, sans les "stigmatiser".