Le 06 février 2018, la Confédération a organisé une rencontre des Défenseurs Syndicaux.
Parce que la défense des salariés dans les conflits qui les opposent aux employeurs fait partie des engagements de la CFDT envers ses adhérents et parce que la CFDT a la volonté de mettre en œuvre une défense la plus efficace possible, la Confédération a organisé la toute première rencontre des défenseurs syndicaux dans ses locaux parisiens.
Malgré les aléas climatiques, un peu plus de 200 défenseurs étaient présents (sur les quelques 240 invités).
Après la prise de parole de Marie-Andrée SEGUIN, Secrétaire Nationale en charge du juridique, qui a notamment rappelé que c’est la CFDT qui a obtenu un vrai statut du défenseur, Clara GRANGEON, Secrétaire Confédérale au service juridique confédéral est longuement revenu sur le nouveau statut du défenseur, soulignant au passage que la gratuité de la défense était une pratique inaliénable à la CFDT.
Jean-Michel ROUSSEAU, Responsable de la CNAS, est revenu sur les pratiques de prise en charge.
Premier devoir de la CFDT : défendre ses adhérents – premier devoir de l’adhérent : verser sa cotisation au prix juste, condition « sine qua non » pour accéder à une prise en charge par la CNAS.
Il a rappelé également que si la Syndicat est souvent le commanditaire d’un dossier, c’est bien l’URI qui reste la structure de défense.
Dans l’après-midi, Maud RENAUD, Secrétaire Confédérale au service juridique confédéral et Philippe BÉCHERAND, défenseur syndical issu du Syndicat Chimie-Energie Centre Val de Loire, ont échangé sur l’impact de la réforme Prud’homale : délai, saisine formalisée, requête, encadrement des écrits, conciliations, mise en état et stratégies de défenses étaient notamment au menu.
La journée s’est clôturée avec Lucie LOURDELLE, Responsable du service juridique confédéral qui est revenue sur les perspectives et enjeux d’un réseau de défenseurs syndicaux.
Car c’est bien là tout l’enjeu.
Pour répondre à cette question simple « comment être efficace pour défendre au mieux les intérêts de l’adhérent ? », la CFDT se doit d’organiser un réseau national pour mettre en œuvre les meilleures stratégies possibles de défenses de leurs intérêts.
L’action prud’homale doit s’inscrire dans une action collective d’activation de l’ensemble des réseaux susceptibles de fournir des éléments factuels de défense.
Et chacun à la CFDT y a sa place : adhérents, militants, élus.
Avec plus de 1000 défenseurs et plus de 2300 conseillers sur le territoire national, la CFDT a clairement perçu l’intérêt de les faire travailler ensembles.
C’est au travers ce réseau que nous pourrons être efficients et efficaces. Une fois de plus, toute la force du collectif est au service des salariés !
Enfin, la défense prud’homale c’est aussi une opportunité pour les équipes CFDT de valoriser l’action syndicale dans le contexte du service aux adhérents pour faire du développement.
Le défenseur syndical est un(e) salarié(e) désigné(e) par une organisation syndicale représentative au niveau national.
Il exerce des fonctions d’assistance ou de représentation devant les conseils de prud’hommes et les cours d’appel en matière prud’homale, tout comme un avocat.
Tout adhérent(e) CFDT qui a besoin d’être défendu devant la juridiction des prud’hommes peut l’être gratuitement par un défenseur syndical CFDT.
Ce dernier est agrée par la Confédération et formé au droit. Il a, à la fois, un rôle de défense et de conseil.
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