En débat au sénat, le projet de loi reviendra à l’assemblée nationale fin juin.
La CFDT poursuit son action auprès du gouvernement et des parlementaires, pour qu’il soit maintenu en l’état actuel et même amélioré sur quelques points.
La CFDT a la conviction que le progrès social n’est possible que grâce à un dialogue social de qualité. C’est dans cette optique qu’elle a considéré que la première version de l’avant-projet de loi était déséquilibrée et trop libérale.
Pour autant, le statu quo est inacceptable : le monde du travail se transforme, de nouvelles formes d’emploi émergent, et avec elles la précarité. L’entrée des jeunes sur le marché du travail est souvent difficile, les transformations de l’économie les fragilisent, ainsi que les salariés et demandeurs d’emploi les moins qualifiés.
Les travailleurs ont besoin de droits nouveaux pour les protéger dans la diversité de leur parcours, et de règles plus adaptées aux réalités diverses vécues dans les entreprises.
C’est aussi un enjeu de compétitivité pour les entreprises comme pour le pays, car la CFDT est convaincue que performance économique et performance sociale vont de pair. C’est avec cette ligne directrice « ni dérégulation du marché du travail, ni statu quo qui enkyste la précarité », que la CFDT a construit 52 pages de contre-propositions au projet de loi initial.
Largement réécrit grâce à notre intervention, le projet de loi porte désormais la vision d’un nouveau contrat social nécessaire pour construire du progrès social dans un monde qui bouge.
Lire la suite :
Le projet de Loi Travail en 10 points :