La section syndicale CFDT des Laboratoires Chemineau s’est pleinement investie dans la négociation sur la Gestion Prévisionnelles des Emplois et des Compétences (GPEC) dans l’entreprise.
Sur la base de travail proposée par la Direction, la CFDT a réussi à convaincre que ses suggestions de modification avaient du sens à la fois pour les salariés et pour l’entreprise.
Elle a ainsi marqué de sa "patte" l’accord GPEC de façon importantes.
Quelques exemples :
- Dissociation entre Gestion Prévisionnelles des Emplois et des Compétences et Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE). La Loi rend nécessaire l’existence d’un accord de GPEC afin de pouvoir mettre en place un PSE. De fait, il arrive que des entreprises ouvrent une négociation sur la GPEC avec des arrières-pensées. Il était important pour la CFDT de lever toute ambiguïté et de rassurer ainsi les salariés sur les objectifs réels de l’accord. C’est le sens de la modification obtenue par la CFDT.
- Reconnaissance du tutorat par l’employeur dans sa politique salariale. Un salarié reconnu par son employeur pour ses compétences à qui on demande de partager son professionnalisme avec un collègue doit aussi mesurer cette reconnaissance au niveau de sa rémunération. C’est le sens de la modification obtenue par la CFDT.
- Ré-intégration d’un salarié dans son établissement d’origine, en cas d’échec de sa mobilité. Il n’est pas normal, pour la CFDT qu’un salarié qui aurait le courage de rentrer dans un dispositif de mobilité n’ait pas la garantie de pouvoir revenir en arrière en cas d’échec. C’est le sens de la modification qu’elle a obtenu.
La CFDT est satisfaite du travail accompli et de la prise en compte de la grande majorité de ses propositions de modification du texte et cela dans le respect des intérêts de tous afin de préparer et préserver l’avenir.