L’origine de cette idée :
Les syndicats ne communiquent que très peu sur leur activité. Ils parlent de leurs résultats, de leurs victoires et de leurs échecs mais rarement de ce qui se passe derrière la vitrine.
Si on ajoute les quelques affaires de détournement de fond, de corruption, etc, heureusement rarissimes mais qui ont défrayé la chronique (et dont les médias ont fait leurs choux gras), on obtient tous les ingrédients pour laisser place aux fantasmes les plus originaux voire les plus fous.
Le pourquoi :
Pour des raisons à la fois historiques et intrinsèques, les syndicats n’ont pas l’habitude de communiquer sur l’interne.
Les raisons « historiques » viennent de la façon dont le syndicalisme s’est construit en France. À la fois l’esprit « clandestin » hérité de l’époque de la mise en place des premiers syndicats et la logique de concurrence voire d’opposition pour certains, ont fait du secret ou tout du moins de la discrétion une arme au service de l’efficacité syndicale.
Les raisons intrinsèques s’appuient quant à elles sur le principe que les syndicats sont là pour défendre les salariés et parler en leur nom et non pas pour parler d’eux.
Ce qu’il faut en retenir :
Là encore, il va falloir apprendre à communiquer, à expliquer, à montrer, à ouvrir nos portes pour que le grand public et nos collègues de travail connaissent et comprennent notre approche, nos structures et nos fonctionnements.
D’ailleurs, la FCE CFDT s’est doté d’un outil de présentation de la CFDT en 4 heures qui s’adresse, sans distinction, aux salariés, aux sympathisants et aux nouveaux adhérents.
Il a pour but de leur parler du syndicalisme en général et de la CFDT en particulier. Il a été conçu pour pouvoir être animé par tous les militants sans forcément qu’ils soient animateurs de formation.