L’origine de cette idée :
La partie visible de l’iceberg du syndicalisme est essentiellement constituée par l’image que renvoient les médias au grand public : des personnes qui marchent dans la rue avec des pancartes en hurlant des slogans quelques fois un peu « kitch » où souvent la moyenne d’âge est plus propice à la retraite qu’à l’embauche.
Les syndicats, eux-mêmes, font apparaître des moyens d’actions qui n’ont apparemment pas changé depuis les années 60 (tract, grève, manif, …).
Le pourquoi :
Il est vrai que les moyens d’action collectifs, s’ils se sont adaptés aux nouvelles technologies ne rendent pas les syndicats très « sexy ».
Pour autant, les OS cherchent en permanence des nouvelles formes d’action et en expérimentent. Mais, à ce jour, les actions qui sont le mieux relayées par les médias restent les rassemblements de personnes. Les actions, au sein des entreprises qui ont le plus écho restent les grèves (qui a déjà vu passer une négociation salariale au journal télévisé de 20 h ?).
Les médias ne sont pas seuls en cause. Les militants portent également une part de responsabilité car ils parlent peu ou pas des cotés enthousiasmants, plaisants et agréables de leur activité.
Ce qu’il faut en retenir :
Il va nous falloir trouver les moyens de rajeunir l’image du syndicalisme tout en veillant à rester le plus efficace possible.
Nous allons également devoir apprendre à parler de notre engagement, à le valoriser et être vigilants à ne pas renvoyer trop souvent l’image de quelqu’un de « surbooké », pressé et stressé qui courre après les rendez-vous et le temps.
Voilà une raison de plus pour convaincre un maximum de jeunes de rejoindre la CFDT et s’y engager.