L’origine de cette idée :
Il est fréquent que la CFDT soit, si ce n’est la seule, la principale organisation syndicale à signer des accords.
Le pourquoi :
Cette image a longtemps collé à la peau de la CFDT.
Pour comprendre, il faut se rappeler qu’historiquement, il y a des OS qui, il y a encore peu de temps, ne signaient aucun accord, par principe (tout en ayant influencé les négociations). Il faut aussi avoir à l’esprit que dans le paysage syndical français, pour beaucoup, il y a la CFDT, la CGT et les autres.
Enfin, il ne faut pas oublier que la CFDT a choisi le réformisme comme forme de syndicalisme et la négociation comme moyen d’y arriver. La CFDT contredit ainsi la posture historique d’opposition au patronat et au pouvoir. Elle négocie avec pour objectif d’obtenir ce qu’elle désire et a fait de la notion d’engagement responsable un principe. Il est donc logique qu’elle signe des accords.
Ce qu’il faut en retenir :
La CFDT s’engage dans une négociation si elle est persuadée que celle-ci va apporter un plus aux salariés et par là même, concrétiser des revendications et ses valeurs.
Lorsqu’elle négocie, elle le fait avec la volonté d’aboutir à un accord, sur les bases des conditions qu’elle a reçues de ses mandants.
Il est donc normal que si la CFDT obtient satisfaction sur la majorité de ses exigences et surtout les plus importantes, elle s’engage en signant l’accord, tout comme il arrive aussi que si le résultat n’est pas à la hauteur, elle refuse de le signer.
Le point crucial est que, signature ou pas, il faut communiquer, expliquer la décision de la CFDT.