L’origine de cette idée :
Les salariés, syndiqués ou non, disent qu’adhérer coûte cher. Ils disent aussi que ça ne rapporte pas assez.
Par ailleurs, certains hiérarchiques relayent également ce genre d’idées. Alors payer « cher » pour « rien », c’est forcément un frein.
Le pourquoi :
En interrogeant les salariés sur ce qu’ils connaissent de la valeur d’une cotisation syndicale, on peut constater qu’ils sont peu nombreux à pouvoir le donner avec précision.
Pour ceux qui savent et qui tiennent malgré tout ce type de propos, c’est le reflet d’une confusion entre mutuelle ou société de service, et syndicalisme.
Pour la hiérarchie, c’est tout simplement le symptôme d’une volonté, le plus souvent d’entreprise, de freiner le développement des organisations syndicales et la syndicalisation.
Ce qu’il faut en retenir :
Il est important de communiquer sur ce qu’est une cotisation syndicale (le prix, la fonction, l’utilisation) pour couper court aux fantasmes et sortir de la logique consommatrice.
Pour la CFDT, la cotisation est fixée à 0,75% du salaire net (primes comprises) soit 10,50 € pour un salaire de 1400 € net.
De plus salarié, s’il est imposable, bénéficie d’une déduction de 66% des cotisations versées dans l’année et s’il est non-imposable, d’un crédit d’impôt du même montant.
Le plus important est ce que représente la cotisation. Elle n’achète rien. C’est une contribution à la vie de l’organisation syndicale qui, en contrepartie, crée et donne des droits (conseil, formation, participation à la vie de l’organisation, défense individuelle, presse, etc …) à tous.
Cette contribution est partagée entre les structures locales, régionales et nationales afin de financer leurs actions.
A titre d’exemple :