L’origine de cette idée :
D’une part, les salariés voyant peu les syndicalistes sur le terrain, en déduisent qu’ils sont ailleurs.
D’autre part, les OS communiquent beaucoup sur les institutions représentatives du personnel. Enfin, les problèmes individuels se règlent quelques fois directement avec la ligne hiérarchie ou le patron en direct.
Les salariés qui attendraient de voir plus souvent les OS ont tous les éléments pour en déduire qu’elles sont plus souvent chez le patron qu’avec eux.
Le pourquoi :
Les lieux d’intervention sont, avant tout, des espaces communs entre la direction et les organisations syndicales (DP, CE, CHSCT, bilatérales, CCE, CSP, etc …). Il est donc logique que les militants y passent une partie de leur temps.
Il arrive que certains militants trouvent que c’est plus valorisant de passer du temps avec la direction qu’avec les salariés.
Ce qu’il faut en retenir :
Ce type d’idée reçue est plus à entendre comme le reproche d’un manque de présence. Comme pour l’idée précédente, la clef réside dans le juste équilibre entre tournées des ateliers, des services, des machines à café, etc … et institutionnel.
Il s’agit encore ici de communiquer plus pour expliquer en quoi l’absence temporaire du terrain est inévitable sous réserve de ne pas être totale. Il est nécessaire de se poser collectivement la question de la répartition du temps syndical entre l’institutionnel et la présence sur le terrain.
Le partage des mandats est également la clé pour assurer une plus grande présence sur le terrain, au delà de faciliter la vie de la section et des militants.