L’origine de cette idée :
Il arrive que les militants bénéficient de promotion ou d’augmentation de salaire individualisée alors qu’ils sont souvent absents du travail dans le cadre de leur mandat et souvent en relation avec les dirigeants des entreprises.
Le pourquoi :
De plus en plus, les entreprises reconnaissent le fait syndical. Que ce soit pour éviter un procès en discrimination ou parce qu’elles ont bien compris que militer c’est développer des compétences qui pourraient être utiles à l’entreprise au-delà du mandat, celles-ci mettent en place des dispositifs spécifiques (convention de détachement, liste d’homologues, entretiens annuels, …)
Avec, ou sans dispositif, il arrive donc qu’un militant bénéficie d’une mesure spécifique de l’employeur.
Une partie de salariés ont une image plutôt délétère du syndicalisme (cf idées précédentes), ils le remarquent donc plus facilement et en ont une opinion négative.
D’où le sentiment d’injustice voir la jalousie qui conduit à ce type d’idées.
Ce qu’il faut en retenir :
Le fait de défendre les autres n’impose pas de ne pas veiller à sa propre évolution. Voire même, pour être crédible dans la défense des salariés, il faut à minima être capable de se défendre soi-même.
Les militants de demain ont besoin de savoir que s’engager n’est pas synonyme de se sacrifier ; que militer, c’est travailler. Et qu’à ce titre, cela ne doit pas être un frein au déroulement de carrière.
Pour autant, il faut intégrer le risque de manipulation ou de mauvaise interprétation de l’information. Il est donc, là aussi, primordial de ne pas avoir d’état d’âme à communiquer auprès des collègues. Tout ce qui est dissimulé est suspect. Non ?