L’origine de cette idée :
Lorsque l’on regarde la télévision, on voit que les conflits ont principalement lieu dans les grandes entreprises.
Lorsque la presse fait état de négociation elles ne concernent souvent que les services publics et les grands groupes.
La plupart du temps les avancées sociales obtenues par les syndicats ne s’appliquent que peu ou pas dans les petites et très petites entreprises.
Le pourquoi :
Le nombre de salariés des petites entreprises ne permet pas d’avoir une vie syndicale très riche.
D’une part parce que le nombre de personnes souhaitant s’engager est de fait moins important, d’autre part parce que le droit syndical et les moyens sont faibles, voire inexistants et enfin parce que la culture du dialogue social est souvent peu développée.
Ce qu’il faut en retenir :
Il faut distinguer dans le syndicalisme deux niveaux. D’une part les actions de niveau local ou de proximité prises en charge par les Délégués Syndicaux et les élus et mandatés des entreprises.
D’autre part les actions ou capacités d’action concentrées dans les Syndicats, les Branches professionnelles, les Fédérations et les structures interprofessionnelles.
Les conventions collectives et les accords de branche négociés par les syndicats concernent toutes les entreprises d’un même champ professionnel, petites ou grandes, cela passe trop souvent inaperçu et les salariés des petites entreprises n’en ont pas forcément conscience.
L’action syndicale ne se limite pas aux portes de l’entreprise mais concerne un champ d’action beaucoup plus large puisque départemental, régional et national qui bénéficient à l’ensemble des salariés : permanences juridiques locales, présence de militants CFDT dans les conseils d’administrations des institutions (emploi, santé, formation, logement),