L’origine de cette idée :
Souvent, dans les médias ou dans la vie des entreprises, les syndicats partagent les constats mais se déchirent sur les solutions et divergent dans leur prise de positions.
Pourtant, nombreux sont les salariés à vouloir des syndicats rassemblés et unis avec l’idée qu’ils seraient ainsi plus forts et plus efficaces pour défendre leurs intérêts. Face à des problèmes qui leur paraissent primordiaux (les retraites par exemple), ils ne comprennent pas que les positions des OS différents.
Le pourquoi :
S’il existe autant d’OS en France, c’est qu’elles sont nés hors de l’entreprise et ont construit leur vision du syndicalisme sur leur vision de la société.
Ceci étant plus propice à des divergences que s’ils s’étaient construits dans l’entreprise. Chacune est le reflet d’une conception de la relation sociale s’appuyant sur sa propre identité, son histoire, les autres acteurs et le contexte.
Les 4 principales sont la « lutte des classes » qui ne prend que peu en compte le contexte, la « collaboration des classes » qui est principalement centré sur la recherche d’un accord sans trop faire de cas de ses convictions, le « corporatisme » qui ne met en avant que lui-même, et le « réformisme » qui tente de concilier les 3 dimensions ; vision portée par la CFDT.
Ce qu’il faut en retenir :
Le OS proposent aux salariés plusieurs approche pour la prise en charge des problèmes à travers différents projets d’avenir.
A eux de soutenir celui qui leur convient et à nous de leur donner les moyens de pouvoir le faire.
Par exemple en terme de revendication salariale, doit-on signer à 0,02% pour avoir un accord, revendiquer 15% en sachant qu’on ne les aura pas ou bien porter une revendication correspondant à un l’objectif à la fois ambitieux mais atteignable et supportable par l’entreprise ?