Sur fond de négociations salariales inachevées et de répression des grévistes, la Direction réunit un CE extraordinaire le 10 juillet pour se prononcer sur les licenciements de Kevin et Nicolas (Secrétaire et Trésorier du CE).
Plutôt que d’enterrer la « hache de guerre » et poursuivre la construction des conditions de travail et de rémunération par la négociation, la Direction a fait le choix de la répression.
Alors qu’il n’y a pas eu d’exaction, alors qu’il n’y a pas eu de dégradation, alors qu’il n’y a pas eu de débordement, alors que les camions ont pu sortir librement du site, alors que les grévistes n’ont pas empêché ceux qui le souhaitaient de travailler, la Direction du site a décidé de s’orienter vers des sanctions à l’encontre de plusieurs salariés.
Pourquoi ?
Par orgueil, par instinct de vengeance, pour réduire les effectifs, pour l’exemple, pour faire taire celles et ceux qui voudraient revendiquer, à juste titre, des salaires à la hauteur de leur investissement professionnel ?
Nous n’en avons aucune idée ?
En tout état de cause, il est impossible pour la CFDT d’accepter l’idée que des salariés payent les pots cassés d’une situation dont ils ne sont pas la cause, mais les victimes !
Pour Kevin et Nicolas, comme pour tous les salariés concernés par des mises à pieds conservatoires (en vue de possibles licenciements), la CFDT appelle les salariés en poste le 10 juillet au matin à débrayer de 09h00 à 10h00 et tous les salariés en repos ou congés à se rassembler devant l’usine, aux mêmes horaires, afin de manifester leur rejet de cette vision du dialogue social .
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