Les 31 janvier et 01 février, nous avons commencé les NAO. Après 2 réunions sur les sites de Villefranche sur Saône et d’Epernon, les salariés ont décidé à l’unanimité de rejeter les propositions de la direction et de se mettre en grève à compter du 08 février.
Les salariés demandent à travers les différentes organisations syndicales 6% d’augmentation en AG.
Franz Notzon - DS & DSC Henkel France Opération CFDT
Extrait de l’article de france info :
"Nos payes se font rattraper par le SMIC" : les salariés de Henkel en grève pour demander une hausse des salaires
La quasi totalité des salariés du site Henkel d’Épernon, en Eure-et-Loir, sont en grève pour demander une hausse de leurs salaires de 6%. Jeudi 9 février, les discussions avec la direction étaient toujours en cours.
"La grève n’est pas dans notre ADN", assure Gilles Fouquet, délégué UNSA. Et pourtant, 90% des 87 salariés du site Henkel d’Épernon entameront leur troisième journée de mobilisation vendredi 10 février, sous l’impulsion de l’intersyndicale (CFDT, UNSA, CGT, et CFECGC).
Au cœur des crispations, la demande d’une revalorisation des salaires de 6% "pour faire face à l’inflation", explique Franz Notzon, délégué CFDT. "On a l’impression d’être rattrapés par le SMIC, déplore-t-il. Les employés, qui s’investissent dans cette entreprise, attendent simplement de la reconnaissance. Ça passe par un ’merci’, mais aussi par cette hausse des salaires."
3,5% de hausse proposée
Henkel, "vous en avez plein les placards, sous l’évier", balance Gilles Fouquet. L’entreprise allemande, aux plus de 50 000 salariés dans le monde, gère des marques comme Mir, Le Chat, Diadermine, Schwarzkopf ou encore Pattex. La proposition de la direction, dans le cadre des négociations annuelles obliatoires (NAO), est pour l’instant bien en deçà des espoirs : 3,5% de hausse individuelle, avec une prime de 1%. Franz Notzon fait le calcul : "Pour un salaire à 2 000 euros, c’est une hausse de 50 euros nets", en dehors de la prime.
Après la crise sanitaire en 2020 et un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), c’est la goutte d’eau pour les délégués syndicaux. "Il y a un vrai ras-le-bol", explique le délégué CFDT, tout en précisant que sur place, les revendications se passent dans le calme.
Des salariés qui voient tout augmenter
"On est dans la ruralité, insiste Gilles Fouquet. Les gens ont besoin de leur voiture pour aller travailler." Rapidement, l’augmentation proposée serait alors engloutie par l’inflation, à en croire Franz Notzon :
Tout augmente, les courses, l’essence, l’énergie. Ce qu’on demande, c’est une augmentation pour continuer de vivre. De la part d’un grand groupe aux milliards de chiffre d’affaires, on s’attend à mieux.
Frantz Notzon, délégué CFDT Henkel Épernon
Ils évoquent tous les deux leurs collègues aux plus bas salaires, proches du SMIC en début de carrière, surtout des jeunes. Pour un opérateur de production, il faudra attendre 25 ans de carrière pour atteindre 2 500 euros bruts par mois.
87 salariés à Epernon
A Epernon, en Eure-et-Loir, les 87 salariés produisent des joints d’étanchéité "qu’on retrouve par exemple dans les boîtes de conserve ou les pots de peinture", précise FranzNotzon. Le deuxième site français du groupe est à Villefranche-sur-Saône, près de Lyon, et emploie 105 personnes.
Les discussions sont toujours en cours avec la direction. "Nos rapports sont très bons", affirme Franz Notzon. Direction qui n’a, à 18h ce 9 février, pas pu être jointe. L’intersyndicale indique quant à elle que le mouvement se poursuivra, faute d’accord.
extrait de l’article de l’ECHO républicain :
90 % des salariés de l’entreprise Henkel à Épernon sont en grève depuis mercredi 8 février, selon les syndicats. Ils réclament une augmentation générale des salaires de 6 %. Des discussions doivent avoir lieu avec la direction ce jeudi 9 février.
L’usine Henkel d’Epernon est à l’arrêt depuis mercredi. Selon l’intersyndicale (CFDT, UNSA, CGT, et CFECGC), 90 % des 87 salariés du site de fabrication de joints d’étanchéité (pour boites de conserve ou pots de peinture, entre autres) se sont déclarés grévistes : « Nous sommes tous unis pour demander une hausse générale des salaires de l’ordre de 6 % », explique Franz Notzon, représentant de la CFDT.