Le groupe Servier vient d’annoncer la suppression de 287 postes en Recherche et Développement (R&D).
Pour la direction, cette réorganisation se fera sur la base du
volontariat par le biais d’une rupture conventionnelle collective (RCC).
Elle concernera les entités de Biologie Servier avec le site de Gidy, de Technologie Servier avec le site d’Orléans, de l’Institut de Recherche Servier avec les sites de Croissy et de Suresnes, et de l’Institut de Recherche International Servier avec le site de Suresnes.
Après le plan de restructuration de Servier France avec plus de 650 postes supprimés, le groupe Servier tire un trait sur un peu moins de 20% de ses effectifs de R&D en France.
Pour la FCE-CFDT, c’est inacceptable.
Pour la FCE-CFDT, les salariés ne sont pas des variables d’ajustements à court-terme.
Les responsables du groupe devront assumer les conséquences de leurs décisions, y
compris sur la santé et la sécurité des salariés.
La FCE-CFDT demande, dès à présent, des engagements pour chaque salarié concerné et des mesures d’accompagnements à la hauteur du groupe Servier.