Depuis l’annonce par la Fédération CFDT Chimie-Energie d’une suppression de plus de 200 postes en recherche et développement (R&D) dans le Groupe Servier, l’équipe syndicale CFDT du site de Gidy s’inquiète de voir apparaître des salariés en souffrance par manque d’une communication claire de la Direction qui empêche toute projection professionnelle et sociale dans un futur proche.
Pour le Syndicat CFDT Chimie-Energie Centre Val de Loire, la Direction des Laboratoires Servier n’a plus une minute à perdre et doit faire face à ses devoirs envers toutes celles et ceux qui vivent aujourd’hui dans l’incertitude du lendemain.
Si l’employeur est tenu par la loi de prendre toutes les mesures nécessaires pour la santé physique et mentale de ses salariés, il ne doit pas seulement diminuer le risque, mais l’empêcher. C’est une obligation de résultat qui engage sa responsabilité.
Le Syndicat CFDT Chimie-Energie Centre Val de Loire restera très vigilant sur les mesures que prendront les Laboratoires Servier et n’hésitera pas à faire valoir la présomption de faute inexcusable dans le cadre de manquements qui seraient à l’origine direct d’accidents du travail ou de maladie professionnelle.
C’est pourquoi le Syndicat CFDT Chimie-Energie Centre Val de Loire demande aux Laboratoires Servier de mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires d’évaluation et de prévention des risques avec :
– La mise en place de moyens adaptés dans une cellule d’aide psychologique,
– La mise en place d’un dialogue social de qualité, véritable urgence démocratique,
– L’information des membres du CSE, des organisations syndicales concernées et des salariés de leurs intentions quant aux postes qui seront supprimés sur chaque site.
Pour le Syndicat CFDT Chimie-Energie Centre Val de Loire, chaque salarié concerné par le projet de réorganisation doit être informé afin de lui permettre de se projeter dans une vie professionnelle qui aura sans doute un impact direct sur sa vie privée.