Le président de la République recevait le 4 juin les partenaires sociaux à l’Elysée.
Objectif : trouver des solutions sur l’emploi, alors que se profile une crise économique et sociale majeure.
– La CFDT a proposé une méthode de travail assortie d’une série de propositions sur l’emploi et l’apprentissage.
– Les discussions doivent se poursuivre dans les prochaines semaines sur l’activité partielle, l’assurance chômage et l’emploi des jeunes.
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Un cadre de travail et 12 propositions
Devant le chef de l’Etat, Laurent Berger a rappelé le rôle joué par les amortisseurs sociaux de notre pays (assurances chômage et maladie en tête) mais qui, parfois, révèlent quelques insuffisances ou à tout le moins une inadéquation face au choc de la crise actuelle. Aussi faut-il réinventer, « combiner des réponses de court terme, […] tout en préparant les conditions d’une meilleure résilience de nos dispositifs pour la suite et en accompagnant l’accélération des transitions. »
Cela fait déjà plusieurs semaines que la CFDT appelle à une grande mobilisation pour l’emploi et le travail, « un cadre de réflexions où les réponses nationales feraient une place à la mobilisation déjà engagée par les parties prenantes dans les territoires, dans les filières, afin d’imaginer des mesures concrètes et adaptées aux réalités, » précise t’il. Du côté des dispositifs emploi, la boîte à outils est déjà bien fournie : CV de site, GPEC territoriale, déploiement du conseil en évolution professionnelle…
La CFDT propose d’y ajouter le développement de l’emploi partagé via les "groupements d’employeurs", des salariés mis à dispositions des employeurs d’un même territoire. Pour les salariés des TPE, des cellules d’accompagnement et de reclassement interentreprises au sein d’un bassin d’emploi sont également des pistes à explorer en vue de « maintenir les emplois et sécuriser au mieux les transitions qui s’imposeront dans les prochains mois. »