Fin avril, l’entreprise SHISEIDO a informé les élus du Comité Economique et Social (CSE) du déclenchement d’un Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE).
Les sites de Gien et d’Ormes sont concernés : 68 suppressions de postes (dont 10 non pourvus) sont prévues, 25 modifications de contrats et 2 créations de postes sont envisagées.
Le nombre maximum de licenciement pourrait atteindre 83 postes si les salariés concernés par les modifications de contrats refusaient la proposition de la Direction.
Le délai légal de consultation des élus pourra prendre fin le 03 juillet prochain et déclencherait une phase de départs volontaires comprise entre le 12 juillet et le 10 septembre 2021.
A la lecture des éléments fournis par la Direction, l’équipe CFDT s’interroge sur le choix des critères d’ordres professionnels très subjectifs retenus par l’employeur.
Elle s’interroge également sur les postes ciblés qui permettent d’identifier, en dehors de tout critère, les salariés directement concernés.
Enfin, l’équipe CFDT fait le constat que l’employeur a choisi un cabinet Conseil sans aucune concertation et sans fournir le moindre élément de comparaison qui permettent d’avoir un avis éclairé sur les motivations du cabinet qui pourrait être retenu.
Le syndicat CFDT Chimie-Energie a alerté l’Inspection du Travail du Loiret après avoir appris que l’entreprise Shiseido sollicitait en parallèle des aides de l’Etat dans le cadre du plan de relance.
Pour le syndicat, il n’est pas concevable qu’une entreprise puisse faire des économies sur le dos des salariés tout en profitant d’un système destiné à maintenir ou relancer l’activité.
L’employeur doit renoncer à son PSE pour s’orienter exclusivement vers un Plan de Départ Volontaire (PDV) qui permette aux salariés qui le souhaitent de quitter l’entreprise sans y être contraints.